Les troubles du comportement alimentaire sont un sujet crucial à aborder, compte tenu du nombre croissant de personnes qui s’engagent dans le monde des régimes, indépendamment de leur sexe. Ces troubles affectent aussi bien les hommes que les femmes.
Lorsque nous n’avons pas de difficultés particulières avec notre alimentation, il est
possible d’entreprendre une “remise en forme”, par exemple en commençant une activité physique. Cependant, lorsque des problèmes surviennent dans les trois dimensions suivantes, il est fortement recommandé de travailler sur soi en parallèle de vos changements alimentaires.
Un trouble du comportement alimentaire se manifeste lorsqu’il y a une perturbation dans les trois dimensions suivantes :
La dimension énergétique et nutritionnelle : Cela peut se traduire par des apports caloriques trop importants ou insuffisants, ou de mauvaise qualité nutritionnelle, entraînant des conséquences néfastes pour la santé.
La dimension du plaisir et de la réponse émotionnelle : Cela peut se manifester par une perte de plaisir dans la prise alimentaire ou, au contraire, par un certain plaisir. La prise de nourriture peut être liée à des circonstances extérieures qui déclenchent une émotion, comme l’anxiété ou le stress, que la prise alimentaire apaise.
La dimension symbolique : Cela englobe le regard et les mots de notre entourage, nos pensées sur nous-mêmes et le poids culturel, autrement dit les diktats de la société dans laquelle nous vivons.
Il est essentiel de s’assurer que ces difficultés ne sont pas liées à un problème biologique, comme un dysfonctionnement de la thyroïde, un cancer, etc.
Nous sommes tous plus ou moins impactés par notre rapport à la nourriture à un moment donné de nos vies. Mais lorsque ces trois dimensions sont réunies, il est crucial d’entreprendre un travail sur soi. Les facteurs déclencheurs de ces troubles peuvent être le début d’un régime alimentaire, des critiques sur le physique, une prise de poids entraînant des sentiments négatifs, ou au contraire une perte de poids valorisée par l’entourage, renforçant la confiance en soi. Il y a aussi tous les facteurs de stress psychosociaux, tels que les deuils, les voyages, les ruptures, les déménagements, etc.
Il ne suffit pas de dire à quelqu’un qu’il faut simplement manger en réduisant ou en augmentant ses apports caloriques et/ou faire du sport pour obtenir des résultats durables. Comme j’aime à le dire, notre corps ne fonctionne pas sans notre tête et notre tête sans notre corps. Le coaching en développement personnel peut être d’une grande aide pour analyser et comprendre vos modes de fonctionnement afin de mieux y faire face.
Voici les différents symptômes que vous pouvez rencontrer :
L’anorexie, qui est l’absence de faim ou de satiété à l’heure habituelle des repas.
Les comportements restrictifs, qui consistent à limiter volontairement son alimentation pour perdre ou ne pas prendre de poids.
La prandiale, qui est l’augmentation des apports caloriques pendant les repas, qui peut être due au fait de manger très rapidement.
L’extra prandiale, qui regroupe les grignotages, les compulsions alimentaires et les accès boulimiques.
Les grignotages, c'est ce que l'on va manger tout au long de la journée sans ressentir de faim, sans sentiment de culpabilité. Les compulsions alimentaires vont venir répondre à une impulsion pour un aliment que l'on aime, en dehors des repas, et qui va entrainer un soulagement puis de la culpabilité (la fameuse tablette de chocolat...). Et enfin les accès boulimiques sont des prises alimentaires massives en dehors des repas sans avoir faim et qui s'orientent vers n'importe quel(s) aliments(s), avec un sentiment de culpabilité, de honte et de dégout de soi. D'autres symptômes peuvent se retrouver comme la potomanie, qui est le besoin de boire de très grandes quantités d'eau de façon quasi permanente ou le pica, qui est l'ingestion de substances non nutritives comme de la craie, du savon ou autre.
Dans les troubles du comportement alimentaire, plusieurs facteurs doivent être pris en considération : les facteurs génétiques, psychologiques, environnementaux, familiaux et socioculturels. C’est donc sur ces différents aspects qu’il faudra réfléchir et travailler sur soi.
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